La rentrée : le bilan

Bientôt les vacances de la Toussaint : le compte à rebours est lancé. Nous partons une semaine au bord de la mer dans une super maison de rêve que l’on nous a prêtée (eh oui, il n’y a pas que des galères dans la vie). Les vacances d’été ont été tellement stressantes entre la FIV DO 2, la régression de Kundera et son « pré-terrible 3 » que nous comptons beaucoup sur cette semaine à trois pour nous reposer, prendre du bon temps et recharger les batteries avant le long tunnel qui nous conduira jusqu’aux vacances de Noël. Nous restons réalistes et nous savons bien désormais que les vacances avec un enfant peuvent être pires que le quotidien déjà épuisant. Mais on y croit quand même ! A nous les bottes, la boîte à coquillages, les couchers de soleil splendides sur l’horizon, le feu dans la cheminée, les promenades le long du port.

L’homme a fêté ses 40 ans. Le temps de se rendre compte que tout le monde vieillit mais que, ce qui est chouette, c’est que l’on peut reprendre une conversation avec des amis que l’on n’a pas vu depuis 3 ans là où elle s’était terminée, tout naturellement.

Kundera a fini par s’adapter à l’école. La parenthèse de la régression semble terminée et il me laisse le matin à la grille sans se retourner… Il a l’air de faire plein de choses et de s’amuser. Il me raconte des petites histoires de l’école, par bribes. Je ne comprends pas toujours tout en détail, mais l’essentiel est là : Kundera semble à l’aise et je constate des progrès. Il fait désormais seul des choses qu’il voulait que je fasse pour lui, comme enlever ses chaussures. Il est fier de me dire qu’il enlève son manteau tout seul à l’école. Il tient correctement son crayon et s’améliore en coloriage. Il s’intéresse à énormément de choses : j’adore cette curiosité pour tout, et ces petits émerveillements comme devant un croissant de lune très fin dans le ciel du matin. Cette semaine, il fêtera son anniversaire à l’école. Il aime tellement les anniversaires et les « gâteaux niversaire » que j’aimerais être une petite souris pour observer son visage lorsqu’il comprendra que c’est lui qu’on fête…

Tout n’est pas idéal cependant car le rythme est difficile et fatiguant. La sieste est  trop courte, car dans cette école ils ne les couchent pas directement après la fin de leur repas mais bien 45 minutes après ! Conséquence : Kundera dort beaucoup le week-end. On ne va pas se plaindre, mais il est dommage que leur rythme ne soit pas mieux respecté pendant la journée… Quand on le récupère le soir, il est tout pâle, fatigué, sale (on ne les aide pas beaucoup à rester propres je trouve… l’autre jour je pensais qu’il n’avait plus de culotte mais non c’est juste qu’il n’avait pas réussi à la remonter jusqu’en haut et qu’elle était donc coincée au milieu des cuisses), et en général de mauvaise humeur. Après le goûter et un bon bain, cela repart…

Mon talon d’Achille, le truc que je ne veux pas voir venir mais qu’il me faut bien organiser, c’est ma FIV DO n°3. J’en ai ras-le-bol et même si je suis tout à fait consciente de la chance que j’ai (espérer avoir un deuxième enfant malgré une fertilité qui a atteint le degré zéro). 3 voyages en 6 mois nous ont usés. L’engagement organisationnel et financier que cela demande me pèse… Bref, nous avons décidé de repartir et nous sommes en ligne pour une réédition de la FIV DO en RT en février… (3e fois…), mais nous avons décidé de changer de clinique, pour effacer l’ardoise et avoir le sentiment de repartir à neuf… Le processus reste le même cependant, avec toutes les lourdeurs qu’il comprend : refaire les examens, reprendre des billets d’avion, réserver le logement, attendre le protocole, commencer le protocole, et ainsi de suite… Cette fois-ci nous emmènerons Kundera avec nous et je ne vois pas encore trop comment on va se débrouiller sur place, quand il faudra aller à la clinique… avec lui… C’est pour l’instant une question en suspens.

 

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