Lancement FIV DO 2

Ce samedi a eu lieu le lancement officiel de ma FIV D0 2 avec la piqûre de décapeptyl destinée à bloquer le fonctionnement des ovaires et à prendre ainsi le contrôle de mon prochain cycle. La veille, j’avais envoyé mon dossier de demande de prise en charge préalable de ma FIV DO à mon centre de sécurité sociale. Comme je le craignais, il m’a manqué un papier, le 100% sécu, toujours pas reçu… Malgré plusieurs coups de fil, impossible de savoir si mon dossier a été reçu, transmis, ou perdu. Cela fait bien longtemps que mon mari, lui, a reçu son 100%. Bref, j’ai joint une copie de mon formulaire de demande de 100% à mon dossier en espérant que cela passe. Du côté des bonnes nouvelles administratives toutefois, j’ai été remboursée pour mon premier TEV ! Une somme d’argent non négligeable a rejoint mon compte en banque. C’est une vraie inquiétude en moins.

En ce qui concerne la clinique, les choses semblent suivre leur cours aussi. Donc pour l’instant, on est plutôt bons, même si le doute subsiste quant à l’acceptation de ma prise en charge, puisqu’il manque un petit papier au dossier, sans que cela soit de mon ressort cependant.

Je suis tellement contente à l’idée de faire cette nouvelle FIV DO. Je touche du doigt le rêve d’être enceinte une seconde fois (enfin, en vrai, une 6e fois…). Quand je regarde mon fils, le fait qu’il soit si beau, si charmant, si drôle, si génial, si tout, eh bien j’ai tout simplement envie de remettre ça. J’espère que tout se passera bien pour la donneuse… je pense à elle qui doit se faire des piqûres et qui subira une ponction pour me permettre de réaliser mon désir… Je pense à la donneuse grâce à laquelle j’ai mon Kundera aujourd’hui… si elle savait à quel point il nous rend fous de bonheur et de fierté. On ne cesse de me dire que c’est le portrait craché de son père mais parfois, une voix dissonante se fait entendre : il a ton sourire, il a ton air, il a ton visage même s’il a les yeux de son papa… C’est amusant, étonnant et cela me fait toujours plaisir. J’aime mon Kundera à la folie. Il me fait rire, mais rire. J’adore le voir grandir et évoluer. J’adore l’entendre parler… Certains moments rattrapent toutes les fatigues, tous les ras-le-bol, comme celui qui fait battre, je crois, le coeur de tous les parents, ce cri de joie et cette course effrénée quand il nous voit arriver pour venir le chercher à la crèche. C’est absolument bouleversant.

Et puis parfois l’espoir cède la place au désespoir : et si cela ne marchait pas, une 3e fois de suite ? Nous sommes un peu fatigués par nos voyages répétés au pays des bébés… Nous aimerions bien que celui-ci soit le dernier et que s’ouvre une nouvelle attente, celle de la grossesse. Nous avons besoin d ‘un peu de chance, quoi.

On est le 10 juillet. Dans un tout petit peu moins d’un mois, si tout va bien, je couverai une bulle d’espoir.